mercredi 11 décembre 2013

Le côté obscur #20: ZULU

Lorsque j'ai entendu parler de ce film c'était après le festival de Cannes (où il a été récompensé ce printemps) et j'ai tout de suite eu envie de le voir.

Déjà parce qu'il a été tourné en Afrique du Sud et que pour s'imprégner des blessures ( post-apartheid dans le cas de " Zulu"), des enjeux d'un pays (ici raciaux, culturels, sociaux-économiques et politiques) il n'y a pas meilleur moyen que de s'y rendre ...

Alors je ne vais pas vous mentir le film est loin d'être un conte de fées, certaines scènes sont très violentes (même quand on est habitué à voir ce genre de films) mais ici ce n'est pas gratuit car cela participe clairement à la montée en tension de l'intrigue. Jerôme Salle rend donc particulièrement bien, par cette extrême violence qui se dégage du film, la situation en l'Afrique de Sud, encore vivement marquée par l'apartheid .
Et si l'on trouve dans le film les éléments habituels du quartier défavorisé, le township dans lequel se déroule l'intrigue n'est cependant pas que violence, drogue ou prostitution et heureusement.
Alors qu'on a beaucoup parlé de la violence du film moi j'ai aussi envie de mettre en avant les bons sentiments, les actions positives et les instants heureux, même s'il ne sont pas nombreux, ils sont présents dans le film et méritent d'être soulignés: il y a aussi de l'amour dans "Zulu".


On parlera également avec plaisir de la performance d'Orlando Bloom, que l'on a l'habitude de voir le rôle du gentil (Legolas, où est-tu ??) , en policier alcoolique, sérieusement amoché et coureur du jupons ici il nous bluffe par la crédibilité de son personnage. Il
Forrest Whitaker je n'en parle même pas car on le retrouve une fois de plus très juste dans son rôle et j'avoue que je n'arrive pas à me souvenir si un de ses rôles dans un film antérieur m'a déçu pour tout vous dire .
En résumé "Zulu" c'est ça pour moi, un film qui malgré les aspects parfois caricaturaux des personnages nous entraîne dans une intrigue qui ne lasse pas avant la fin ce qui n'est pas un détail croyez-moi...
Et je ne vous en dit pas davantage car je vous laisse aller le découvrir en salle !

Mais impossible de terminer ce post sans dire un mot sur la mort de Nelson Mandela dont j'avais été voir l'exposition lui étant consacrée à l'Hôtel de Ville en septembre:
au moment où le générique du film a commencé je venais d'apprendre sa mort et j'ai eu une pensée pour lui à chaque plan sur la ville, pensant au formidable travail qu'il a accomplit pour son pays et ses habitants qu'ils soient blancs ou noir...
R.I.P Nelson Mandela.

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