dimanche 30 juin 2013

Wish-list #7

Le constat est sans appel :
nous sommes dimanche et le dimanche (généralement ) c'est wish-list, donc c'est parti pour la wish-list de cette première semaine de juillet.

Du côté des expositions:

-je le vois sur toutes les affiches dans le métro ce sont les derniers jours pour aller la voir je vais donc tenter de me dépêcher d'aller voir "Chagall, entre guerre et paix" au musée du Luxembourg avant qu'il ne soit trop tard !
-Ce mercredi le centre Pompidou inaugure une toute nouvelle exposition donc bon pas besoin de me chercher mercredi je serai avec Roy (Lichtenstein) à m'extasier devant des oeuvres pop-art.









-cette semaine au 104 s'ouvre l'exposition "habiter le grand Paris":
 6 façons de voir Paris organisées de façons thématiques:
Adaptabilité-Remodelage-Recyclage, Habiter et se déplacer, Mode de vies et typologies, Scénarios et récits métropolitains, Ville compacte/ville diffuse, Geographie et gouvernance.
C'est aussi une bonne occasion de voir de belles photographies puisque des photographes de l'agence Magnum exposeront aussi leurs travaux.

LIN, Finn Geipel + Giulia Andi
LIN, Finn Geipel, Giulia Andi

-Le collége des Bernardins et son exposition "L'arbre de vie" devrait également trouver une petite place dans mon emploi du temps de la semaine:
Crédit-photo:artabsolument.com






















Du côté du cinéma maintenant:

World War Z : Affiche
Crédit-photo:allocine.fr
2 films auront retenu mon attention cette semaine:
-Tout d'abord "World War Z" avec Brad Pitt, j'aime les films à grands renforts d'effets spéciaux je crois que je vais être servie...

-Ensuite "Frances Ha" dont je n'ai fais que voir et revoir la bande-annonce ces derniers jours au cinéma du coup je suis assez curieuse de découvrir le livre en intégralité.

Frances Ha : Affiche
Crédit-photo:allociné.fr
N'oubliez pas que c'est la fête du cinéma jusqu'au 3 juillet:
les places sont à 3,5 euros, si vous n'avez pas de carte illimitée c'est l'occasion rêvée de voir ou revoir les bons (voir très bons) films qui passent en ce moment !
Bonne première semaine de juillet à toutes ( et à tous)

samedi 29 juin 2013

Ce que femme veut ...

En plus des films dont je vous parle cette semaine sur mon blog (le côté obscur #8) j'ai vu 2 autres films cette semaine dont je DOIS absolument parler tant ils sont magnifiques l'un et l'autre ...
Cette semaine alors que j'avis prévu de moins aller au cinéma et ou j'ai tout de même vu 3 films (ne cherchez pas la logique hein c'est peine perdue ...) j'ai été transportée par d'autres films que ceux dont je parle dans mon côté obscur!
Il y a tout d'abord eu "Pour une femme" de Diane Kurys, invitée par une amie j'ai pu assister à l'avant-première qui a eu lieu jeudi dernier au Club Marboeuf sur les Champs-Elysées en présence de Diane Kurys elle-même, rien que ça ...

Le pitch est le suivant:
à la mort de sa mère une jeune femme entreprend des recherches sur le passé de sa famille et découvre une facette ignorée de la vie de cette derniére.

L'histoire nous parle de passion, de raison, d'éphémère mais aussi et surtout d'amour.
Mélanie Thierry, mais je ne suis pas impartiale tant j'aime cette actrice depuis ses débuts, est lumineuse dans le film, Benoit Magimel, en mari tourmenté, confirme ici et une fois de plus ce statut d'acteur acquis depuis bien longtemps (souvenez-vous de Momo dans "La vie est un long fleuve tranquille"), Nicolas Devauchelle en jeune homme engagé et prit par le tourbillon du savoir, du devoir et du pouvoir, vous avez sûrement comprit que le casting de ce film est dingue et qu'il faut absolument aller le voir à sa sortie mercredi !


Mais l'histoire de ce film nous questionne également sur ce que l'on laisse aux autres lorsque l'on quitte ce monde:
des photos, un bijou, une histoire que nous n'avons pas forcement raconter, un souvenir modifié par le parti-pri de chacun bref une trace tout de même de ce que nous étions et qui nous survit au-delà de la chair, en tant qu'apprentie-plasticienne la question de la mémoire étant omniprésente dans mon travail je ne pouvais qu' apprécier ce film et vous recommander de le voir.

En parlant d'histoire de femme, d'histoire d'amour on ne peut pas passer à côté de "Les beaux jours" de Marion Vernoux:

Une femme toute jeune retraitée confrontée à la vieillesse, à la mort, à la perte de repères mais aussi à l'amour et à ses affres parfois délicieux parfois tourmentés...
Fanny Ardant est vraiment magnifique dans le film:
blonde, un corps qui fait rêver même les plus jeune, une assurance acquise avec l'expérience elle irradie tout le film de sa présence.
Ici encore il s'agit d'un parcours de femme:
qui suis-je? est-ce que ce que j'ai fait de ma vie jusqu'au maintenant me convient?Dois-je tout changer pour de bon ?
Ces questions-là n'attendant pas forcement le retraite et il faut se les poser à tout moment, oser remettre en cause l'ordre établi, vivre pour soi même si cela doit aller contre les conventions et c'est ce que nous montre magnifiquement Marion Vernon dans ce film de femmes mais pas que puisque Patrick Chesnais nous sert également un très joli rôle de mari :
:
lucide, conscient de la réalité, du temps qui passe et des changements inhérents qui l'accompagne .
J'aime cette idée que la maturité amène un certain recul, un certain calme face aux évènements de la vie et les amoureux de "Before midnight" nous surprendront peut-être la prochaine fois qui sait ?

Voilà donc le pourquoi du comment je passe ma vie aux cinéma:
je ne peux pas laisser passer de telles pépites ce serait criminel !!
Je vous invite à lire le très bon article de mad-moiselle vivi : Les beaux jours

vendredi 28 juin 2013

Le coté obscur #8: A very english man / Before midnight

Cette semaine j'ai du renoncer à aller voir "Electric children" car il n'est joué que dans 3 salles dans tout Paris et comment dire que ça complique quand même un peu les choses ??
C'est vraiment dommage parce que le synopsis donnait vraiment envie...
Bref du coup les 2 films de cette semaine sont...
(oui ça fait un peu festival de Cannes cette annonce un peu théâtrale j'adore)

-Tout d'abord "A very english man" de Michael Winterbottom avec Steve Cogan:

 Si, à-priori, on peut penser que l'intrigue du film tournera essentiellement autour de la bonne fortune d'un homme d' avoir été le premier à ouvrir une revue érotique dans l'Angleterre conservatrice des années 50 on se trompera car si l'érotisme est bien évidement présent dans le film (il est tout de même interdit au moins de 12 ans)  l'intrigue principale est ailleurs.

Pour moi ce film parle surtout d'amour, de celui d'un homme "déchiré" entre les 3 femmes de sa vie:
sa femme, la jalouse (mais à quoi s'attend-elle avec un homme qui évolue dans ce genre de milieu ?), sa maîtresse qui est également la star de sa revue et qui à ce titre aspire à autre chose et sa fille, sa fille chérie, si fragile après une scolarité passée dans une institution religieuse elle est jetée aux "loups" en pleine révolution des mentalités et des moeurs.
L'autre thématique que j'ai pu voir émerger de ce biopic c'est celle du temps, le temps qui passe, le temps qui n'épargnera rien ni personne, une façon de dire qu'il faut profiter de temps imparti, ce ce précieux temps qui nous est compté sans qu'on y puisse rien...

Une bonne occasion aussi de découvrir la vie de cet homme très peu connu en France contrairement à son homologue américain, le célèbre Hugh Heffner...

Pour conclure:
++: la performance de Steve Cogan, vu dans "Marie-antoinette" en 2006 je l'ai trouvé méconnaissable dans ce rôle de businessman aux dents longues.
--: juste quelques petites longueurs mais on les excuse bien volontiers !


-Ensuite bien sur il y a "Before midnight":


"Before sunrise"
c'est en voyant la bande-annonce que j'ai compris que "Before midnight" était une suite, qu'avant il y avait eu "Before sunrise" et "Before sunset" et que comme tous les 9 ans nous pourrions suivre les pérégrinations de ce couple né du coup de foudre comme on en rêve toutes.
"Before midnight" nous parle de la fameuse crise de la quarantaine, pour un homme, pour une femme,pour une famille, pour un couple...
"Before sunset"







J'ai apprécié de voir l'évolution du duo prés de 20 ans après sa rencontre, quand le quotidien a reprit ses droits, que les enfants ont prit toute la place, quand la frustration et les non-dit finissent par se libérer voir même par exploser à force d'être contenus.
Julie Delpy est parfaite dans son rôle de femme amère et Ethan Hawke son rôle de grand gamin qui n'a pas vu venir ses 40 ans lui va comme un gant.

J'ai trouvé à cet opus un petit air de  Woody Allen dont décidement je retrouve souvent la patte dans pas mal de films en ce moment .
Et le titre annonce d'emblée la couleur :
à minuit tout s'arrête...



Pour conclure:
++: les dialogues qui apparaissent cruels mais qui sont tellement réalistes.
--: le côté temps-réel de la mise en scéne du coup certaines sont bien trop longue comme le trajet en voiture du début qui m'a semblé interminable...

mercredi 26 juin 2013

Almost free #6: Troy Henriksen


La semaine dernière j'étais invitée au vernissage de l'exposition de Troy Henriksen en l'honneur de sa nouvelle exposition "Let's get wasted", à la galerie W, rue Lepic dans le 18 éme.
J'ai été tout de suite séduite par la façon dont l'exposition est présentée:

"Un voyage dans la tête de l'artiste, dans ce qu'il regarde, la manière dont il perçoit les choses. On est là, à la source de son inspiration."Let's get wasted...".Une clé pour avoir accès à sa perception de sa réalité qui percute la notre.On est wasted, de plein fouet, de plein coeur."

Le processus artistique est quelque chose de complexe, qui certes demande du travail mais dont l'étincelle, le petit truc en plus reste un mystère qu'on est heureux de pouvoir toucher du doigt en s'interrogeant sur le travail de Troy Henriksen.

Crédit-photo:galerieW


Crédit-photo:galerieW


Chez cet artiste  que je ne connaissais pas (décidément vous allez finir par penser que je ne connais personne à force ...) j'ai tout particulièrement aimer apprendre qu'il avait commencer une vie avant de se consacrer à l'art (il était pécheur) et que contrairement à ce que pensent beaucoup de gens:
on peut changer sa vie si on le décide, rien n'est figé et la passion, la vocation peuvent bien se déclarer sur le tard si on est bon on est bon voilà tout.
Pour en revenir à Troy Henriksen c'est un artiste qui a exorciser bien des démons avec son travail artististique et dont les oeuvres contrairement à ce à quoi on pourrait s'attendre sont lumineuses, gaies et pleines de vie.
Comme Troy Henriksen s'est donné pour mission de transformer "les problèmes en beauté" je pense que le pari est réussi !
Son travail est toujours visible à la galerie W puisqu' il est résident permanent et cette exposition en particulier est en place jusqu'au 14 juillet 2013.

Galerie W
44 rue Lepic
75018-PARIS
Ouverte tous les jours de 10h30 à 20h

mardi 25 juin 2013

Wish-list #6

Un peu de retard cette semaine pour la wish-list mais on y arrive, on y arrive tout de même et penser que je n'ai rien prévu pour la semaine est IMPOSSIBLE .

Donc du côté du cinéma ça se calme un peu (euh oui j'avais 4 films dans ma wish-list de la semaine derniére et je n'en ai vu finalement "que" 3 ), cette semaine seulement 2 films en ligne de mire:
"Electrick children" de Rebecca Thomas et "Before midnight"de Richard Linklater:
Before Midnight
Crédit-photo:allociné.fr


Electrick Children
Crédit-photo:allociné.fr















A voir dans les plus brefs délais les nouvelles installations dans mes musées favoris:
la maison rouge ,"my Joburg" (surnom affectueux de Johannesburg, la capitale économique du pays) vient d'être installée, bel hommage à l'Afrique du Sud qui se prépare à vivre une période particulièrement difficile ...

Crédit-photo:lamaisonrouge
-au centre Pompidou, où ça fait bien une semaine que je ne suis pas allée, Dove Allouche présente une toute nouvelle exposition qui m'a l'air très attractive, à voir sur place donc.
Crédit-photo:Parisart.com

la Maison Européenne de la photographie une toute nouvelle installation également à partir de demain, plusieurs artistes exposent leurs travaux mais je suis particulièrement curieuse de voir les photographies de Costa-Gavras ( célèbre réalisateur)avec l''exposition "Carnets photographiques" mais aussi les travaux de Ferrente Ferrenti regroupés dans l'exposition "Itinérances".
Crédit-photo:Costagavras


-Ce week-end (samedi 29 et dimanche 30 juin) au Quai Branly "l'ethnologie va vous surprendre" et si en plus c'est gratuit c'est vraiment l'occasion d'aller y faire un tour et de profiter de son jardin magnifique.





On notera également le retour du Brunch bazar ce week-end:
Crédit-photo:Brunchbazar

c'est gratuit vendredi mais c'est surtout samedi lorsqu'il y aura toutes les animations que ça promet d'être intéressant .

De l'art brut ...


La première fois que j'ai vu de l'art brut c'était à la Halle saint pierre ( LE lieu de l'art brut à Paris) j'y allai un peu par hasard, un peu par curiosité (comme souvent d'ailleurs) et ce fut une révélation !


Le concept d'art brut est inventé par Jean Dubuffet en 1945 et pour lui il est question de créations artistiques en dehors des normes et des conventions, autrement dit d'oeuvres d'art crées par des personnes totalement autodidactes, non-professionnels et surtout n'ayant reçues aucune formation artistique.
Souvent ces oeuvres qui saisissent à la gorge quand on les observe, en tout cas c'est souvent le cas pour moi, sont l'oeuvre de personnes physiquement ou mentalement malades (beaucoup d'oeuvres d'art brut ont été récupérées dans des asiles psychiatriques), les médiums utilisés ainsi que les techniques sortent totalement du champ de l'art codifié et normatif qui était de rigueur avant que Dubuffet ne cherche à casser un peu (beaucoup) les codes établis.

"L'art ne vient pas coucher dans les lits qu'on a fait pour lui; il se sauve aussitôt qu'on prononce son nom:
ce qu'il aime c'est l'incognito;Ses meilleurs moments sont quand il oubli comment il s'appelle."
       Jean Dubuffet-1960



C'est donc avec beaucoup de plaisir que je me suis rendue au musée de la Poste (oui moi aussi je trouve très curieux de me rendre au musée de la Poste pour une exposition d'art...) pour voir l'exposition consacrée à Jean Dubuffet et à Gaston Chaissac.
Autant je connaissais un peu Jean Dubuffet (merci aux tds d'histoire de l'art) autant je n'avais jamais entendu parler de Gaston Chaissac, ce fut donc une découverte et une bien jolie découverte en plus.
Gaston Chaissac et Jean Dubuffet étaient amis d'après ce que j'ai pu comprendre mais d'une amitié plutôt tumultueuse comme peut en témoigner l'énorme correspondance qui à liée les 2 hommes et dont on peut retrouver des extraits tout au long de l'exposition.
Cette exposition est aussi l'occasion de découvrir un autre aspect de Jean Dubuffet, plutôt connu comme un homme fort et rigide il montre avec son attachement à Gaston Chaissac une forme de générosité qu'on ne lui connaissait guère:
Le fort (Jean Dubuffet) n'a jamais eu de cesse d'encourager le fragile (Gaston Chaissac), de croire en lui, de lui tendre la main et de le soutenir...
Une très jolie histoire histoire d'amitié entre ces 2 hommes et une très jolie exposition qui vaut vraiment le coup d'aller jusqu'au Musée de la Poste pour découvrir (ou redécouvrir) ce qu'est l'art brut !


Pour conclure:
++: je dirais comme Jean Dubuffet qu'il faut "aller sans se démonter à l'extrême bout des choses" et à l'occasion aller visiter cette exposition qui est vraiment très touchante.
--: essayer d'éviter les horaires des visites groupées car le musée n'est pas très grand et profiter de l'exposition en étant assailli d'enfants est quand même un exercice difficile !!







Le musée de la Poste
34 boulevard de Vaugirard
75015-PARIS
Ouvert de lundi au samedi de 10h à 18h
Exposition ouverte jusqu'au 28 septembre 2013

samedi 22 juin 2013

Le côte obscur #7: Joséphine/ Man of steel

Cette semaine je n'ai pas (encore) vu tous les films que j'avais repérer dans ma wish-list mais la semaine n'est pas (encore) terminée donc je n'ai pas dit mon dernier mot ...
Les 2 films de cette semaine sont donc" Joséphine" et "Man of Steel", un film tout rose et un film tout bleu me direz-vous et vous n'auriez pas tord.
"Joséphine" d'Agnés Obadia est le film tout rose (oui je sais que la photo contredit ce que je viens d'écrire mais lisez la suite):

de jeunes acteurs  dont Bérengére Krief, plus connue pour son talent d'humoriste, ou Alice Pol, qui fait partie de la nouvelle vague des actrice françaises qui montent, bref tous les ingrédients sont réunis pour une petite comédie romantique.
Je ne vais pas dire que je n'ai pas aimé mais je ne vais pas dire que j'ai vraiment aimé non plus à vrai-dire la bande-annonce m'a davantage parler que le film lui-même (plus dynamique et plus drôle même) . Ce film est une adaptation de la célèbre "Joséphine" de Pénélope Bagieu on retrouve d'ailleurs dans le film ce côté girly qui a beaucoup contribuer au succès de la bande-dessinée, une vrai Bridget Jones parisienne pleine de complexes et de paradoxes, d'envies et de non-envies bref une fille ...
J'ai aimé le jeu de Marilou Berry, que je n'avais pas revue à l'écran depuis "Vilaine" et sortie de ses rôles de fille moche et complexée, elle rayonne à l'écran dans ce rôle qui lui va très bien.
Malgré que le film ne soit pas très long (1h28) certaines situations un peu répétitives auraient gagnées à être supprimées au profit d'un portrait un peu plus poussé des seconds rôles qui sont vraiment survolés pour certains (la soeur ou la meilleure amie)

Pour conclure:
++: la morale du film, l'homme (ou la femme) de votre vie est probablement sous votre nez ouvrez les yeux avant qu'il ne soit trop tard.
--: Petit bémol pour la fin ultra-convenue ...

Le film tout bleu donc c'est "Man of Steel" de Zack Snyder avec Michael Shannon (décidément il est partout après "Mud" et "The iceman" j'ai l'impression de le voir dans un nouveau film chaque semaine) et Kevin Costner notamment.

N'ayant pas vu la bande-annonce du film je ne savais pas à quoi m'attendre en entrant dans la salle mais j'avais envie d'effets spéciaux, de bagarres et de testostérone et bien j'ai été servie:
les scènes s'enchaînent à un rythme assez soutenu pour être un film d'action c'est un vrai film d'action.
J'ai été un peu déçue de ne pas retrouver l'histoire originale mais seulement quelques brides de celle-ci disséminées deci-dela (pour moi il semble difficile de remplacer l'original et la scène où il fait remonter le cours du temps pour sauver sa bien-aimée).
L'histoire est un peu trop lisse :
les méchants sont méchants et les gentils sont gentils point barre mais en même temps peut-on vraiment demander à un blockbuster américain de présenter les histoires autrement ?

Pour conclure:
++: Henry Cavill on en parle ou pas ???
--: le film est loooong (2h20) et pourtant certains raccourcis sont vraiment trop courts ...

mercredi 19 juin 2013

Almost free #5: Loris Gréaud

Depuis ce matin 11h ( oui j'aime la précision) et ce pour quelques semaines  Loris Gréaud expose une oeuvre monumentale au centre Pompidou et une autre sous la grande pyramide du Louvre.


Mais commençons par une petite présentation de l'artiste si vous le voulez bien.
Loris Gréaud est un jeune artiste-plasticien, il est seulement âgé de 34 ans, et pourtant il est déjà mondialement connu  puisqu'il a déjà exposer son travail aussi bien à Tokyo, à Hong-Kong, à Milan mais aussi à New-York.
Sa démarche artistique est particulièrement intéressante et singuliére puisqu'elle utilise à la fois l'architecture et la mécanique quantique.
Le registre de la métamorphose est à la base de tous ses travaux, en effet pour lui un son est amené à devenir un objet, une rumeur une sculpture et une onde magnétique une lumiére !
Que dire des ses bonbons au goût d'illusion crée en 2004 avec le studio de production DHC research ???
Un projet utopique certes mais à la portée symbolique tellement forte ...








Avec cette nouvelle installation Loris Gréaud brouille une fois de plus les pistes car comme il le dit lui-même:
"L’espace entre deux oeuvres, l’inflexion de la pensée entre elles ou entre deux expositions sont aussi importants que l’oeuvre elle-même."

Les 2 installations portent le même nom (I) qui peut s'entendre aussi bien comme le "je" anglais que comme la manifestation de la verticalité de ces 2 oeuvres et l'artiste, qui aime présenter plusieurs oeuvres en même temps, veut nous amener nous les spectateurs à réfléchir sur l'une pendant le temps qui nous amène à l'autre et ça marche car pour avoir tester moi-même  je confirme que pendant le trajet qui me menait  à la seconde partie je me suis fortement interroger sur ce que j'aillais trouver en second lieu et surtout sur le lien qui unissait ces 2 oeuvres.




L'oeuvre qui est exposée à Beaubourg et qui
est complète avec les cascadeurs qui chutent, chutent et chutent encore sous les yeux des spectateurs n'est pourtant pas à reléguer au rang des attractions de foire car il s'agit ici de donner à cette sculpture une forme d'humanité.
Ces 2 oeuvres  rappellent 3 motifs récurrents dans L'Histoire de l'art:
-la tour, un symbole de l'utopie moderniste
-la chute des corps, comme une mise à l'épreuve des lois de la gravité
-la machine cinétique, qui exalte le mouvement.

L'oeuvre que l'on retrouve au Louvre est bien plus mystérieuse puisqu'il s'agit d'une statue drapée.
Fantomatique, Loris Gréaud la qualifie comme "une sculpture d'une sculpture drapée".
Elle incite au questionnement puisqu'on n'a de cesse de se demander ce qui se cache en dessous du drapé.


Pour Loris Gréaud la tour est un pur objet de contemplation et d'interrogation, le pari est donc réussi puisqu'on ne fait que s'interroger face à ces sculptures de plusieurs mètres de haut.
Ce que j'apprécie beaucoup dans le travail de Loris Gréaud c'est également le fait que pour lui "le champs de l'art n'a par définition pas de frontière", pour moi qui suis apprentie-plasticienne cette idée qu'il n'existe pas un art mais une quantité indéfinissable de façons de l'exprimer est très important et cela ouvre des perspectives énormes:
on peut donc tout faire (avec certaines limites cela va sans dire ...)

Les 2 oeuvres sont visibles gratuitement (pour une durée de 4 semaines au centre Pompidou et jusqu'au mois de janvier au Louvre)  :
si vous avez l'occasion d'aller les voir, de faire le parcours "initiatique" entre les 2 n'hésitez pas car elles sont des oeuvres d'art, là pour amener le spectateur à réfléchir, à se questionner et à s'interroger sur le sens des choses.











lundi 17 juin 2013

Un monde vraiment enchanté


En ce moment à la cinémathèque se tient l'exposition Jacques Demy, en parlant de l'exposition dans mon entourage j'ai entendu quelqu'un me dire:
 Jacques qui ????
Alors c'est vrai que c'est un peu loin derrière nous (il est décédé en 1990) mais tout de même ses oeuvres font partie des classiques !!
"Peau d'âne", "Les parapluies de Cherbourg" ou bien "Une chambre en ville" des chefs-d'oeuvres vus même partiellement par tout le monde.


Jacques Demy c'était un cinéaste français aux multiples casquettes:
réalisateur, dialoguiste, producteur mais aussi également parolier et acteur ses talents semblaient sans limite.
Franchement qui n'a jamais fredonner "nous sommes des soeurs jumelles nées sous le signe des gémeaux"?
L'exposition est très bien scénographie (oui, oui j'accorde beaucoup d'importance à la scénographie vous aurez remarquer depuis le temps que j'insiste sur ça ...):
chaque univers est suffisamment clairement identifié pour rendre l'exposition accessible aux jeunes enfants ou aux néophytes:
l'ensemble du parcours est ponctué de petites anecdotes sur les tournages, sur les voyages ou sur la vie de l'artiste.





Pour conclure:

++: contrairement à ce que j'avais entendu dire l'exposition n'est pas spécialement petite, alors évidemment comme il faut faire des choix ceux qui ont été effectués pour celle-ci seront largement suffisants pour ceux qui ne connaissent pas Jacques Demy et peut-être un peu moins suffisants pour les fans de toujours qui connaissent ses oeuvres sur le bout de doigts.

--: C'est un peu bruyant le dimanche après-midi avec les enfants qui s'impatientent et les parents débordés, je recommande une visite en semaine et en matinée pour le calme .





La cinémathèque:
51 rue de bercy
75012-PARIS
Ouverte le lundi, du mercredi au vendredi de 12h à 19h
Le week-end, les jours fériés et les vacances scolaires de 10h à 20h
Nocturne le jeudi jusqu'à 22h
Fermeture le mardi et le 1er mai


Info ++:
j'ai 4 contremarques à offrir pour l'exposition ( 2 fois 2) :
juste un petit commentaire en bas de l'article et j'offrirai les places !!

dimanche 16 juin 2013

Wish-list #5

Cette semaine nous allons officiellement fêter l'été, en mettant le nez à ma fenêtre je dirai qu'il a mis le temps mais qu'il est là et comme mieux vaut tard que jamais (ok je sors ...)
Donc pour cette nouvelle wish-list j'ai évidemment encore plusieurs choses très sympathiques qui se profilent à l'horizon.
Du côté des expositions tout d'abord:

-l'exposition Philippe Cognée à l'école nationale des Beaux-arts:
Philippe Cognée est un peintre français mais aussi un graveur et un dessinateur vu que ses travaux m'ont largement inspirés cette année dans mon cheminement artistique je vais filer à cette exposition-là avec un grand plaisir.
Crédit-photo:ensba.fr




-Parce que j'aime l'art contemporain mais pas seulement  je vais également me rendre au musée Jacquemart-André pour voir l'exposition consacré à Eugéne bourdin , lorsqu'un des précurseurs de l'expressionnisme, adulé par Monet et Corot, a une exposition consacrée à ses travaux ça vaut généralement le détour:
"le roi des ciels"comme on l'appelait mérite bien une petite visite!
Crédit-photo:wikipédia

-Si vous me suivez sur instagram vous avez pu remarquer que je vais souvent (très très souvent même) à Beaubourg et bien j'y retourne dès mercredi pour voir l'installation de Loris Greaud, ses travaux sont toujours inspirants cette fois en plus ça se décompose même en 2 endroits (la seconde partie est au Louvre).
Crédit-photo:vogue.fr























Du côté du cinéma ça se complique car cette semaine c'est 4 sorties cinéma (vous savez bien lu) dont les bandes-annonces m'ont interpellé !

    "a very english man"                                                                     "Josephine"                                                             

    Joséphine : Affiche
    Crédit-photo:allociné.fr"a very english man
A very Englishman : Affiche
Crédit-photo:allociné.fr




















-"Man of steel"                                                                                                   -"room 237"

                                                                                        
Room 237
Crédit-photo:allociné.fr



Man of Steel
Crédit-photo:allociné.fr





Et l'installation d'un lit de camp à Beaubourg ET au MK2 on en parle ou pas ???
Et si pour terminer la semaine le 21 juin Paulette magazine fête la musique au Nuba et bien moi je dis pourquoi pas ?



Toutes les informations sur l'événement sur la page Facebook de Paulette magazine .
Bon début de semaine à toutes (et à tous).

samedi 15 juin 2013

Le côté obscur #6: The bling ring/ Black bird

Comme d'habitude maintenant, cette semaine je vais vous parler de 2 films et cette semaine le bonus c'est que ces 2 films sont très complémentaires !!

Tout d'abord "The Bling Ring", le petit dernier de Sophia Coppola.
Après avoir été passablement déçue par "Somewhere" il y a quelques années (et enchantée par Marie-Antoinette il y a encore plus d'années de ça )  je me demandais bien à quoi m'attendre avec ce nouveau film:


le synopsis résume une histoire que nous avons tous entendus à la télévision, celles d'enfants riches, désoeuvrés et toxicomanes (ce qui va bien souvent ensemble) qui vont se livrer à une série de larcins impressionnants dans les maisons des stars, dont ils profitent de l'absence, pour faire leur shopping dans les placards étant informés via les réseaux sociaux.
Sophia Coppola aborde ici le malaise adolescent et on est interloqués de voir ces jeunes à la vie pourtant privilégiée s'ennuyer à tel point qu'ils se doivent de commettre des délits pour se donner un peu d'adrénaline sans penser une seule seconde aux conséquences (euh la prison on en parle ?)...

 Je n'ai pas vraiment été convaincue par le film que j'ai trouvé très répétitif , assez lent même si des efforts ont été fait par rapport au précédent, j'aurai aimer un développement sur la psychologie des personnages, leurs histoires personnelles, les réactions des familles avant/après par exemple plutôt que la redite de ce que l'on a déjà vu mille fois aux informations...


Pour conclure:
++: la bande-son, punchy et entraînante.
--: le film aurait gagner à développer la seconde partie celles des confessions, du procès parce qu'un cambriolage ou deux auraient largement suffit pour comprendre l'intrigue.
Pour compléter ce petit état des lieux aller lire l'avis de Vivi, où sur son blog elle nous livre ses impressions sur "The Bling Ring".

A côte du film de Miss Coppola "Blackbird" est une claque !
Une fois encore c'est le thème du malaise adolescent qui est abordé mais c'est fait sous un tout autre angle:

ici pas de voiture de luxe ni de collection de chaussures outrageuse non ici c'est plutôt de la solitude, de l'incompréhension et du rejet dont il est question.


Les difficultés d'intégration, le dialogue de sourds avec les parents, l'histoire d'amour contrariée bref tous les ingrédient de cette période particulière, que l'on nomme adolescence, sont là, ce qui m'a vraiment touchée dans ce film c'est cette idée que la machine judiciaire peut s'emballer à tout moment, la pensée qu' internet peut-être un outil fabuleux mais parfois à double-tranchant et cette sensation d'équilibre tellement fragile qui rythme toute l'histoire et puis ce film, il faut le dire, pour moi c'est surtout un grand cri contre l'intolérance, qui en ce moment fait pas mal parler d'elle...

Le désarroi du père, palpable pendant tout le film, m'a également beaucoup émue car il est toujours extrêmement difficile de concilier ce que l'on peut, ce que l'on veut et ce que l'on doit et plus encore lorsqu'il faut agir pour le bien d'autrui.

Pour ma part je trouve bien dommage qu'il soit si peu distribué, j'ai pu me rendre compte qu'il n'y avait des séances que dans 2 salles à Paris ça fait vraiment léger et c'est dommage car du coup beaucoup de gens vont passer à côté de ce film qui mérite d'être vu que l'on soit adolescent ou adulte.

Pour conclure:
++: avec son un petit air de Gus Van Sant pas de doute Jason Buxton, qui signe ici son premier film, fera sans doute parler de lui.
--: quelques longueurs tout de même, le film aurait gagner à être un poil plus court sur la fin.

mercredi 12 juin 2013

Almost free #4: David LaChapelle

Voici déja venu le temps du billet "almost free" sur le blog le temps file, file, file c'est fou !!
Cette semaine j'ai choisi de vous parler de l'exposition David LaChapelle qui se tient actuellement à la galerie Daniel Templon à Paris et qui est bien évidemment gratuite.

Le vernissage a eu lieu jeudi dernier en présence de monsieur LaChapelle lui-même, c'était juste énorme de l'apercevoir (pour une fois je n'ai pas oser dégainer mon appareil le croyez-vous ?)
Son travail étant principalement tourné vers l'aspect expérimental et artistique c'est toujours avec intérêt que je découvre ses travaux même si parfois ils sont très surprenants ...
Les deux séries qui sont présentées à la galerie Daniel Templon s'intitulent "Last Supper" et "Still life".


Crédit-photo:DavidLaChapelle.com
                                                                          








Comme on peut s'en douter " Last Supper "(le dernier dîner)  est une référence à la Cène de Léonard de Vinci mais dans une version résolument contemporaine.
Ici la série se présente avec une séries de têtes coupées représentant Jésus, Marie et les apôtres accompagnées de mains sectionnées.
C'est donc un spectacle quand même assez impressionnant qui vous attend en observant ces photographies...

L'iconographie chrétienne tenant une grande place dans le travail de David LaChapelle il n'est pas étonnant de la retrouver ici:
David LaChapelle introduit régulièrement la notion de sacré dans ses travaux (ici la notion de martyre) en les mélangeant à des thèmes plus profanes(ici la société de divertissement).








La seconde série "Still life" est née d'une façon plutôt singulière:

David LaChapelle ayant été informé d'actes de vandalisme dans un musée de statues de cires à Dublin, il s'est rendu sur place pour photographier les statues brisées et trouver ainsi la matière première de ce qui allait devenir une série très complète!
Par la suite il a visiter d'autres musées aux Etats-unis et notamment en Californie et dans le Nevada pour continuer sa quête d'icônes brisées...

Cette série nous amènent vers une réflexion sur la fragilité de la célébrité surtout dans le système hollywoodien où aussitôt connues les célébrités sont aussitôt oubliées ce qui les amènent souvent à la sur-enchére comme nous pouvons tous le constater dans les médias .
Les corps des statues déformés, endommagés ont un côté hyperréaliste qui peut déranger mais c'est par ce biais que l'artiste souhaite nous faire réagir et ça marche je vous assure, de toutes manières on ne ressort pas vraiment le même après avoir observer le travail de David LaChapelle car que l'on aime ou que l'on aime pas, son travail ne peut laisser de marbre ...





Galerie Daniel Templon
30 rue Beaubourg
75003-PARIS
Du lundi au samedi de 10h à 19h
L'exposition David LaChapelle est ouverte jusqu'au 27 juillet 2013.

Info ++: je parle de l'exposition dans l'émission de Lise Pressac "Des clics et des claques " à écouter juste ici et c'est à partir de la minute 111

Art sémantique

J'ai pensé un instant garder l'information pour moi tellement le concept m'avait plu (je sais ce n'est pas bien ) et puis finalement "Girls have periods" nous concernant toutes et tous (qui n'a pas une soeur, une mère, une compagne, une collègue dans son entourage ?) je vais donc partager l'information au même titre que Vivi, Saat, Daily Elle ou Paulette magazine !

Crédit-photo:girlshaveperiods


Mildred Simantov fait du design sémantique autrement dit travaille le poids des mots sur des objets lights, partant du principe que cette période du mois n'est pas faite pour être vécue cachée aux yeux de tous Mildred à créer tout un univers ( une communauté est d'ailleurs en train de se former autour de son idée lumineuse) .
Ce que j'ai tout particulièrement aimer dans cet univers "Girls have periods" c'est le côté ludique et graphique ( ses photos quotidiennes sur instagram sont de vrais bonbons) dont je me régale chaque jour.






Crédit-photo:girlshaveperiods





Jamais trash Mildred a choisit la voie de l'humour et franchement ça fait un bien fou de dédramatiser "la situation"et comme le dit Mildred elle-même sur son site:
"c'est en découvrant l'"Acqua Antisterica" de la cultissime pharmacie Santa Maria Novella à Venise que l'idée de Girls Have Periods est née. Si la pharmacie florentine proposait un produit anti-hystérique à sa clientèle, pourquoi ne pas relever le défi d'afficher nos sautes d'humeurs, nos envies, nos furieuses pensées en les signalant haut et fort."

Si vous n'avez pas encore votre tote "Girls have periods" allez faire un petit tour sur le shop mon petit doigt me dit qu'ils finiront par être collector .

D'ailleurs si le tote ne vous dit rien vous avez du choix sur le site entre les bodys pour bébés, les coques de téléphone portables et autres badges (craquage total sur le badge présenté comme une déclaration d'amour)
Crédit-photo:girlshaveperiods


















Et pour avoir eu la chance de la rencontrer je peux vous dire que c'est un amour de fille comme on en rencontre rarement:
Mildred you rocks !!!
Tout ceci et bien plus encore sur le site de Mildred.

mardi 11 juin 2013

Avant/après...



C'est une comparaison très intéressante que nous propose le BAL pour cette nouvelle installation:
des artistes ayant plusieurs générations d'écart se font face et se répondent à travers leurs travaux respectifs.
Bas Jan Ader est un artiste néerlandais, né en 1942, ayant vécu en Californie tandis que Taiyo Onorato et Nico Krebs, nés en 1979, sont des artistes suisses vivant à Berlin.
Le point commun de leur travaux est une certaine vision de la réalité et la fameuse "rencontre fortuite de Marcel Duchamp avec Buster Keaton".




Pour ce faire le Bal présente 4 films de Bas Jan Ader dont le thème principal est la gravité, la gravité dans tous les sens du terme autant la qualité sentencieuse d'un ton que celle qui régit les lois de l'attraction, car il tombe, il tombe d'ailleurs il ne fait que tomber dans ces vidéos (intitulées "Fall 1" , "Fall 2" etc... ça ne s'invente pas ) ce qui finit par donner un sens comique à tout ça car si lors du premier visionnage on s'inquiète de le voir ainsi chuter (visiblement sans la moindre protection d'un arbre, d'un toit, à l'eau ) le comique de répétition finit par prendre le dessus et personnellement j'ai fini par rire !
L'artiste s'abandonne, se mettant lui-même au simple rang d'objet (d'où la référence à Duchamp et au "readymade").











Avec Tayio Onorato et Nico Krebs c'est un tout autre univers qui se présente à nous:
ils se présentent eux-même comme des photographes de deuxième ou de troisième génération ( ils sont des enfants d'immigrés) et c'est une vision de leur propre monde qu'ils nous présentent.

Leurs photographies sont là pour nous rappeler qu'à la base, avant que la photographie ne soit poster sur internet ou publiée dans un magazine elle à été prise par une personne, qu'elle faisait état d'une réalité.
Pour ces photographes le but de leur travail est de revenir à la réalité, une réalité qui disparaît bien trop souvent derrière les multiples écrans auxquels nous faisons face à longueur de temps !
Et pour mieux nous sortir de la torpeur une merveilleuse machine est là et elle tape de façon discontinue des coups de marteau sur une plaque de métal:
tonk, tonk, tonk comme pour nous réveiller d'un rêve éveille et ça fonctionne je vous assure .






Pour conclure:
++: la scénographie du lieu se prête tout particulièrement à l'exposition puisqu'on explore d'abord l'univers de Bas Jan Ader avant de descendre explorer l'univers de Tayo Onorato et Nico Krebs.
--: comme dans beaucoup de lieux qui allient salle d'exposition et restaurant les odeurs de cuisine sont un peu écoeurantes ...