samedi 9 novembre 2013

Le côté obscur #19: Inside Llewyn Davis

S'il n'y à qu'un film que vous pouvez voir cette semaine je vous conseille d'aller voir "Inside Llewyn Davis", le tout dernier film des frères Coen car force est de constater que si quasiment tous leurs derniers films m'avaient déjà laisser une excellente impression avec par exemple "No country for  the old man" sorti en 2007( revu plusieurs fois), "A serious man" sorti en 2009 ou encore "True grit" sorti lui en 2010 en ce qui concerne "Inside Llewyn Davis" et bien je peux vous dire que je n'ai pas été déçue !

Tout simplement parce que ce film qui est un petit bijou mélancolique et extrêmement bien fait.
On lira ici et là des avis sur la musique du film, sur la musique folk de ce début des années 60, je ne me permettrai pas de commentaires là-dessus tout simplement parce que je n'y connais strictement rien par contre concernant la thématique du film j'ai envie de dire beaucoup de choses car  de ce que j'en ai compris il s'agit de s'interroger, dans ce film, sur le pourquoi de la réussite, ou non, d'une vie et notamment dans la vie d'un artiste: être là au bon moment, rencontrer les bonnes personnes, faire les bons choix tout en subissant les décisions des autres tel est le parcours initiatique (oui j'aime ce mot et ce qu'il charrie avec lui de significations) de l'artiste que nous suivons dans ce film, sa vie étant largement inspirée de la vie de Dave Von Ronk, que peu de gens doivent connaître, pas moi en tout cas, rassurez-vous.

Quand j'ai posté ma photo sur instagram en sortant de la séance j'ai "hastager" qu'est-ce que j'ai ri, évidemment l'histoire de ce looser magnifique est triste, tristesse largement accentuée par le gris de ce New-York du siècle denier et la fumée des bars de cette époque où fumer n'était pas encore interdit dans les lieux publics , toutefois on rit assez franchement pendant tout le film porté par l'humour grinçant des frères Coen:
ce héros désabusé, à qui toutes les galères du monde arrivent, et ce chat roux aux grands yeux qui n'est pas sans rappeler le célèbre chat potté de Shrek forment un duo décidément savoureux.

J'ai apprécié le fait que l'histoire ne se concentre que sur quelques jours de la vie de cet homme et au lieu de nous servir un biopic assommant les frères Coen nous laisse, à nous spectateurs l'opportunité de choisir une fin dans notre tête pour Llewyn, personnage attachant et pathétique au possible.
Je terminerai ce petit post par un énigmatique "le début de la fin", allez voir le film vous comprendrez ...

Pour conclure:
++: Gros coup de coeur pour Oscar Isaac, habituellement cantonné aux seconds rôles il trouve ici une superbe occasion pour montrer l'étendu de son talent d'acteur.
--: Décidément toujours une réserve sur le personnage de Carey Mulligan, comme dans "Gatsby" je n'arrive pas à "croire" en son personnage, trop forcé je trouve, et cette teinture brune n'arrange rien il faut bien l'avouer...

2 commentaires:

  1. je suis ravie de lire tout ça que maintenant, ça m'aurait gâché la (très bonne) surprise : film mélancoliquement merveilleux !
    sissi

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  2. @Sissi: heureuse que tu ai apprécié le film car il est très réussi, j'essaye pourtant de ne pas en dire trop juste de donner envie d'aller le voir justement :)

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