samedi 19 octobre 2013

le côté obscur #17: T.S Spivet/ Au bonheur des ogres

Cette semaine j'ai vu 2 films dont le thème commun est le parcours initiatique c'est pourquoi j'ai décidé de les regrouper dans un même article.

-Tout d'abord "l'extravagant voyage du jeune et prodigieux TS Spivet" de jean-Pierre Jeunet:
l'histoire est poétique, le personnage principal très (très) attachant et même si on ne croit pas une seule minute à cette histoire de surdoué de 10 ans qui traverse les États-Unis seul avec une valise plus lourde que lui on a le sourire pendant tout le film en suivant ses tribulations:

si certains clichés sur l'Amérique profonde sont bien présents, entre la grande soeur qui veut devenir miss Montana et le père cow-boy à l'ancienne, ce petit bonhomme, haut comme 3 pommes, dont nous suivons le périple nous enchante pendant tout le film largement aidé par la force des images et ceci même si le scénario est un peu léger et la fin trop facile à mon goût.
J'ai trouvé le film visuellement magnifique, on en prend plein les yeux (et notamment avec l'utilisation de la fameuse 3D ) avec les images somptueuses qui sont la marque de fabrique de Jean-Pierre Jeunet.
Je ne suis pas toujours convaincue de la nécessité de la 3D au cinéma, qui est maintenant utilisée à toutes les sauces même là où elle n'est d'aucune nécessité, mais avec "l'extravagant voyage du jeune et prodigieux TS Spivet" elle contribue sans le moindre doute à vraiment nous entraîner dans le film pour partager "in-vivo" les mêmes émotions que TS.
Joli parcours pour TS qui ressortira différent par cette expérience hors-du-commun un peu comme nous en sortant de l'experience qu'est la rencontre avec une oeuvre ...

Pour conclure:
++: Un vrai plaisir de voir Héléna Bonham Carter dans un rôle moins déjanté que d'habitude.
--: La fin du film trop gentillette mais qui reste dans l'esprit du film.



-Ensuite "Au bonheur des ogres" de Nicolas Barry.

Ici le film m'a laissé une impression mitigée:
Si l'esthétique est belle (quoique l'usage massif du fond vert donne une impression irréelle au film) et l'histoire bien rythmée quand je sors de la salle de cinéma sans avis tranché ce n'est généralement pas le meilleur des signes...
Bérénice Béjo, que j'ai trouvé magnifique dans "Le passé", m'a semblé ici à contre-emploi comme si le registre comique n'était pas vraiment fait pour elle...
Et c'est dommage de ne pas avoir prit une vraie actrice rousse le côté artificiel de la teinture m'a fait tiquer ...
A contrario j'ai trouvé Raphael Personnaz parfait dans le rôle de looser, après l'avoir vu dans plusieurs films dont "Marius", où il ne m'avait pas totalement convaincue, pas de doutes ce genre de rôle lui correspond vraiment !
En ayant d'abord vu "l'extravagant voyage du jeune et prodigieux TS Spivet" je n'ai pas pu m'empêcher de trouver des similitudes dans le traitement des 2 films:
univers onirique, pleins de bons sentiments, famille au centre de tout et surtout le fameux parcours initiatique alors hasard ou volonté consciente de jouer sur le même registre??
Après le film reste un moment agréable:
de jolies images, un happy-end, une suite qui se profile puisqu'il s'agit d'une saga à la base et des acteurs qui ont sûrement du beaucoup d'amuser pendant le tournage !!

 Pour conclure:
++: j'ai apprécié que le film ait un format classique ( à peine plus d'1h30) et n'allez pas croire que je suis "traumatisée" depuis "La vie d'Adèle")
-- : Petite déception pour Bérénice Béjo dont j'apprécie davantage le jeu d'habitude.

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