samedi 15 juin 2013

Le côté obscur #6: The bling ring/ Black bird

Comme d'habitude maintenant, cette semaine je vais vous parler de 2 films et cette semaine le bonus c'est que ces 2 films sont très complémentaires !!

Tout d'abord "The Bling Ring", le petit dernier de Sophia Coppola.
Après avoir été passablement déçue par "Somewhere" il y a quelques années (et enchantée par Marie-Antoinette il y a encore plus d'années de ça )  je me demandais bien à quoi m'attendre avec ce nouveau film:


le synopsis résume une histoire que nous avons tous entendus à la télévision, celles d'enfants riches, désoeuvrés et toxicomanes (ce qui va bien souvent ensemble) qui vont se livrer à une série de larcins impressionnants dans les maisons des stars, dont ils profitent de l'absence, pour faire leur shopping dans les placards étant informés via les réseaux sociaux.
Sophia Coppola aborde ici le malaise adolescent et on est interloqués de voir ces jeunes à la vie pourtant privilégiée s'ennuyer à tel point qu'ils se doivent de commettre des délits pour se donner un peu d'adrénaline sans penser une seule seconde aux conséquences (euh la prison on en parle ?)...

 Je n'ai pas vraiment été convaincue par le film que j'ai trouvé très répétitif , assez lent même si des efforts ont été fait par rapport au précédent, j'aurai aimer un développement sur la psychologie des personnages, leurs histoires personnelles, les réactions des familles avant/après par exemple plutôt que la redite de ce que l'on a déjà vu mille fois aux informations...


Pour conclure:
++: la bande-son, punchy et entraînante.
--: le film aurait gagner à développer la seconde partie celles des confessions, du procès parce qu'un cambriolage ou deux auraient largement suffit pour comprendre l'intrigue.
Pour compléter ce petit état des lieux aller lire l'avis de Vivi, où sur son blog elle nous livre ses impressions sur "The Bling Ring".

A côte du film de Miss Coppola "Blackbird" est une claque !
Une fois encore c'est le thème du malaise adolescent qui est abordé mais c'est fait sous un tout autre angle:

ici pas de voiture de luxe ni de collection de chaussures outrageuse non ici c'est plutôt de la solitude, de l'incompréhension et du rejet dont il est question.


Les difficultés d'intégration, le dialogue de sourds avec les parents, l'histoire d'amour contrariée bref tous les ingrédient de cette période particulière, que l'on nomme adolescence, sont là, ce qui m'a vraiment touchée dans ce film c'est cette idée que la machine judiciaire peut s'emballer à tout moment, la pensée qu' internet peut-être un outil fabuleux mais parfois à double-tranchant et cette sensation d'équilibre tellement fragile qui rythme toute l'histoire et puis ce film, il faut le dire, pour moi c'est surtout un grand cri contre l'intolérance, qui en ce moment fait pas mal parler d'elle...

Le désarroi du père, palpable pendant tout le film, m'a également beaucoup émue car il est toujours extrêmement difficile de concilier ce que l'on peut, ce que l'on veut et ce que l'on doit et plus encore lorsqu'il faut agir pour le bien d'autrui.

Pour ma part je trouve bien dommage qu'il soit si peu distribué, j'ai pu me rendre compte qu'il n'y avait des séances que dans 2 salles à Paris ça fait vraiment léger et c'est dommage car du coup beaucoup de gens vont passer à côté de ce film qui mérite d'être vu que l'on soit adolescent ou adulte.

Pour conclure:
++: avec son un petit air de Gus Van Sant pas de doute Jason Buxton, qui signe ici son premier film, fera sans doute parler de lui.
--: quelques longueurs tout de même, le film aurait gagner à être un poil plus court sur la fin.

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