samedi 1 juin 2013

Le coté obscur #4: Le passé/ La cage dorée


Nouvelle semaine, nouvelles sorties cinéma et cette semaine c'est encore de 2 films différents dont il faut que je vous parle, alors il s'agit de 2 styles complètement différents on ne va pas dire totalement opposés mais on n'en est pas très loin de l'opposition totale si vous voulez mon avis !

Tout d'abord "le Passé" d'Asghar Farhadi avec Bérénice Bejo et Tahar Rahim:
j'ai vu le film dimanche matin peu de temps avant la remise des récompenses à Cannes et en apprenant que Bérénice Bejo avait obtenu la palme d'interprétation féminine je n'ai pas été du tout étonnée ...
Dans le film elle porte magnifiquement son rôle de femme divorcée et tiraillée de toutes parts:
entre amour, doute, devoir et culpabilité sa vie n'est pas de tout repos.
Dans notre société actuelle où l'on ne nous montre souvent que le côté positif et réussi de la famille recomposée il est aussi utile de voir aussi ses moins bons côtés et voir ses ratés !



Le second film de la semaine était supposé être "Very bad trip 3" seulement je n'ai pas été emballée du tout par le film:
l'histoire est différente des 2 premiers opus, on rit moins, je crois que je me suis lassée des aventures du célèbre quatuor...
Toutefois un outsider, qui n'était pas prévu au programme, me permet de tout de même parler d'un second film cette semaine:
il s'agit de "la cage dorée" :


Je n'étais convaincue ni par le synopsis, ni par la bande-annonce et franchement je comptais faire l'impasse dessus sans le moindre remord et puis...
Il y a eu le voyage à Lisbonne , plusieurs avis très positifs dont celui-ci et je me suis décidée à aller le voir en salle.
Et je n'ai pas été déçue d'avoir changer mon point de vue !
Il s'agit du premier long métrage de Ruben Alves et c'est un très beau film je trouve.
Le sujet n'est pas courant (on parle rarement de la communauté portugaise dans les films français), les clichés, qui sont vite arrivés, n'entraînent pas un humour lourd et mal venu, les scènes sont touchantes, les personnages attachants, le film ne traîne pas en longueur, bref que du bon .
J'ai particulièrement aimer la mère déchirée entre ses racines et la nouvelle vie qu'elle s'est créer depuis 30 ans et qu'elle aime malgré tout, dans des cas pareils je pense toujours au "syndrome de Stockholm", qui amène à développer une sympathie particulière pour ses tortionnaires !!
Donc vous aurez compris que je vous recommande chaudement d'aller voir le film si vous n avez l'occasion .
Pour conclure:
++:"c'est ça c'c'est bon", une immersion dans la communauté portugaise souvent connue uniquement à travers des idées reçues.
--:les seconds rôles comme le fils du patron aurait mériter un rôle plus fouillé.

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